Une semaine plus tard, c’est le triathlon de sausset ; J’avais décidé d’y participer sur les deux courses : en relais sur le XS avec mon grand père et en individuel sur le S. Aucun objectif sur cette course, uniquement me faire plaisir et retrouver les parcs à vélo !
XS : la mer est déjà bien agitée, la machine à laver n’aura pas attendu l’après midi cette année ! Je Fais un bon départ, Julie et Pierre gentet sont sur ma gauche (ils courent en individuel) Je passe la première bouée en seconde position derrière pierre puis je fais l’effort sur la partie vague de coté pour finalement passer la seconde bouée en tête. Julie s’est calée dans mes pieds jusqu’à la fin et nous sortons donc 1er et 2e. Mon grand père s’élance pour la partie cycliste et moi je vais me changer pour pouvoir faire la partie course à pied. J’effectue les 3km un peu en dedans, juste suffisamment pour tester mon genou. Nous terminons finalement 46e au scratch, 10e relais mais l’objectif est remplie : partager un triathlon avec mon grand père et prendre du plaisir.
L’après midi, départ du triathlon S : 3 vagues de départs pour les 550 concurrents inscrits (D3 / Open H / relais et Open Femmes). Je suis donc dans la seconde vague. La mer est démontée, les coups pleuvent comme sur chaque triathlon … Je sors finalement en 23e position au scratch en compagnie de Mathieu P. Petit cafouillage pour retrouver mon vélo au parc puis je m’élance sur le parcours vélo. C’est parti pour une longue remontée … Difficile de se repérer et impossible de savoir si ceux que l’on doublent sont de la D3 ou de l’open … Impossible aussi de savoir combien de temps avant nous ils sont partis … Dans le dernier virage de la gatasse j’aperçois une silhouette familière… Je double Julien à quelques mètres du sommet. Si il reste avec mois jusqu’à sausset, ça promet une course à pied savoureuse ! Je poursuis mon effort et comme l’an passé je tente d’accélérer sur le retour vers saint julien … Je double alors Antoine (parti dans la même vague que moi) et pascal. Je dois donc être remonté parmi le premier tiers de la D3… J’en termine avec les 18km après 28‘ d’efforts soit le 4e temps vélo ex aequo avec le vainqueur du jour A. Pannier mais sans savoir combien de gars sont devant moi physiquement et réellement. C’est partie pour les 5km de CAP, Hervé le coach de Vitrolles m’annonce dans les 30 au scratch … Aux alentours du 2e kilomètres, Antoine me double sans que je puisse l’accrocher. Son père comme à son habitude m’encourage et me prodigue quelques conseils ! J’approche le demi tour et croise enfin les premiers ; je suis dans les 20. Passage dans le sable sur la plage puis retour vent de face jusqu’à l’arrivée avec le peu d’énergie restante. Finalement 14e … Le résultat ne me réjouit pas plus que ça mais j’ai enfin put faire un triathlon dans de bonne conditions et retrouver du plaisir à pratiquer mon sport…
Quelques jours plus tard, triathlon S de Vins sur caramy. J’avais déjà fait ce triathlon en 2011 pour les championnats de France universitaire, ce sera l’occasion de redécouvrir ce parcours qui à l’époque m’avais paru interminable et terriblement difficile !
Je prends pas mal de coup au départ, mon placement est à revoir ! Je me fais enfermer et ne parviens pas à remonter. Je grappille tout de même quelques places lors de la sortie à l’australienne et de la seconde boucle. Je sors de l’eau en 10e position en compagnie d’olivier Marceau. Je m’élance sur le vélo pour un aller retour de 24km. Je double rapidement quelques concurrents et garde O.Marceau en point de mire sans parvenir à rentrer sur lui. Je double un groupe de 4 triathlètes dans la bosse menant au demi-tour. Je suis alors 6e. Je profite du faux plat descendant et du vent de face pour creuser l’écart. Julien Sola qui s’est élancé quasiment en même temps que moi sur le vélo m’aide à ne pas m’endormir, il me repasse à 4km du parc et m’oblige à relancer.
Je pars à pied en 4e position. Je parviens à stabiliser l’écart avec J.Sola sur le premier kilomètre puis je décroche lentement. Une erreur de parcours dans le village me fait faire une boucle supplémentaire et je retrouve la course en ayant perdu 2 places. J’arrive au demi-tour en compagnie de J. Mortier, je m’accroche à son rythme et parviens à le décrocher dans une des bosses du retour. Je concède encore une place dans les derniers 500m pour finalement terminer 8e scratch et 2e sénior 1. La fin de la CAP m’a paru bien longue mais j’ai tout de même fait un temps honnête malgré mon erreur de parcours.
Comme la reconstruction passe par les tentatives, je décide d de prendre part au triathlon M de Carcassonne. Course inédite, prévue au dernier moment mais qui devrait me donner des informations véritables sur mon état de forme. J’ai jusqu’à présent fait illusion sur S mais quand sera-t-il sur une distance deux fois plus longue ?
Le départ des hommes est donné 5’ après celui des femmes, au programme 1500m en lac autour d’une ile puis 45 km de vélo bien vallonnés et enfin deux tour de lac pour 10km de CAP.
J’effectue un départ rapide pour me placer au centre de la trajectoire directement dans l’axe de la seconde bouée ; stratégie payante puisque je m’y retrouve 6e, au contact du groupe de tête.
4 gars se détachent sur le retour ; je mène le second groupe quelques centaines de mètres puis je décide de m’écarter de la trajectoire prise par les premiers. Je sors finalement de l’eau en 5e position en un peu plus de 20’. La sortie du lac assez pentue pour ne pas dire franchement pentue me permet de grignoter une place. Dès le début du vélo je passe en 3e position. Au pied de la première bosse on m’annonce 2e. Mais une nouvelle fois, mes jambes vont me faire défaut. Impossible de trouver mon rythme dans cette difficulté. Je rétrograde en 4e position. La configuration que j’ai choisie (clm avec roue pleine ne m’aide pas) mais j’espère arriver rapidement sur une partie plus roulante ! Je m’aperçois alors que je n’ai qu’un bidon Aéro (déjà à moitié vide) … première chaleur, pas d’eau : j’implore qu’un ravitaillement soit positionné sur le parcours vélo sans grande conviction.
Je limite la casse jusqu’au pied de la seconde bosse ou je prends un gros tir, plusieurs athlètes me passent sans que je puisse suivre le rythme… Je suis dans le dur pour pas grand-chose et en plus je n’ai plus rien à boire … Je rallie le parc comme je le peux.
J’espérai qu’un ravitaillement sera à la sortie du parc mais non … Je part tout de même sur un bon rythme et double deux concurrents … tiens ?! Aurais-je retrouvé des jambes ?!
1km,2 km… toujours pas de ravitaillement en vue ! Finalement après 3.5km il est là ! je m’arrête totalement et ingurgite plusieurs verre… Pas l’idéal mais je suis tellement assoiffé que je n’ai pas d’autre alternatives. Je repars toujours en 8e position. Mon genoux commence à me tirailler, après une succession de bosses toutes plus raides les une que les autres la douleur devient permanente. Impossible de déterminer si c’est mon articulation qui fait des sienne ou si c’est une douleur musculaire à cause du manque d’entrainement. Je décide une nouvelle fois cette saison de mettre le clignotant. Il reste 6km, je les ferai en marchant avec un petit défit : passer sous les 3h.C’est choses faites : 2h57 … 149e
Une vraie remise en question s’impose…