La saison n’avais pas encore débuté que déjà son début s’avérai compromis avec mon genou en vrac mais j’avais tout de même hâte de reprendre les courses et surtout les triathlons !
23 Avril, regroupement de l’effectif D1 à pour le triathlon de Vitrolles ; L’occasion de rencontrer tous les membres de l’équipe, d’échanger sur la saison qui s’annonce et de faire le premier tri de la saison !
Mais malheureusement le lendemain, natation annulée en raison du fort mistral (100km/h en rafales). Ce sera donc un duathlon 2.5 de course à pied, 20 de vélo et 5 de course à pied ! Je décide de convertir ma participation en relais pour préserver mon genou mais tout de même participer à cette course organisée par mon club. Vu les conditions la partie vélo sera largement suffisante pour s’exploser les cannes !
Julie s’élance sur la première partie, elle me transmet le relais aux alentours de la 45e position au scratch et le 3e relais.
Le parcours vélo est composé d’une montée sèche de 1km avec quelques passages à 12% puis d’un faux plat descendant en ville suivi d’une courte descente vent de face. Le tout à effectuer deux fois.
Je parviens à remonter à la 7e place, avec une grande nouveauté pour moi : voir la moyenne baissée en descente … (Merci le vent)
Julien termine le travail sur les 5km restant. Nous nous classons 1er relais et 7e scratch.
Semaine suivante, c’est parti pour l’objectif de ce début de saison (enfin initialement du moins) : le half iron man d’Aix en Provence.
Mais encore une fois, le mistral est venu gâcher la fête (comme si mon genou en vrac ne suffisait pas) ; La température de l’eau proche des 12°, la température extérieure ressentie (3°) et les rafales de vent ont entrainés l’annulation de la natation. Nous allons donc nous élancer sur un format inédit : Départ en vélo 5 par 5 toutes les 8’’ … J’hésite longuement à prendre le départ de la course puis finalement je me présente au départ emmitouflé comme pour une sortie longue en hiver : Gants bonnets collants long… Je prends le départ avec Erwan Jacobi et Nicolas Gentet, deux rouleurs très solides ce qui devrait m’éviter de partir sur un faux rythme ! Je m’élance, les premiers kilomètres sont un véritable chantier, il y a des cyclistes de partout, parfois roues dans roues … certains slaloment pour sauter de roues en roues, à VOMIR !
Très rapidement, je vois Erwan qui s’éloigne, alors que mes jambes sont déjà carbonisées … J’essaye de rester concentrer, la course vient à peine de commencer… La première bosse menant à Ginasservis est un calvaire mais Nico G me permet de relancer. Nous roulons ensemble jusqu’à Rians et malgré le respect de la zone de drafting, cela m’aide clairement à maintenir une allure correcte. La bosse de Rians fini le travail, je n’y suis pas… ni mentalement, ni physiquement. Je mets le clignotant et me persuade qu’il est raisonnable d’abandonner à T2. Je poursuis ma route en mode cycliste du dimanche et j’observe les champions du monde du drafting s’en donner à cœur joie …
J’arrive finalement à Aix après un peu moins de 3h de vélo : 2h56’ (l’an passé 2h27’) … Les premières foulées le long de l’avenue des belges pour rejoindre les sacs de transitions me confortent dans mon choix, mon genou n’apprécierai pas les 21km …
Je rends donc mon dossard à un arbitre et je sors de la course … Je fond en larmes adossé à un immeuble… Je n’avais jamais abandonné une course depuis 2013 et encore moins un objectif … La pilule est dure à avalée même si je sais que c’est le bon choix.