Après quelques temps d’absence et quelques résumés de courses en retard, me voici de retour.
Suite au 70.3 d’aix, il a fallu rapidement remettre un dossard pour participer à la D3 régionale en compagnie de mes coéquipiers du Vo3 Max Provence.
Seconde étape du circuit, le triathlon de sausset. Une magnifique épreuve avec une natation en mer toujours « musclée » grâce à la houle, un parcours vélo avec une belle bosse j’ai nommé le col de la gâtasse et pour finir une course à pied comme je les déteste avec des montées descentes dans des lotissements et un petit passage dans le sable…
La vague D3 bénéficie d’un départ protégé, suivrons 3’ derrière les opens. Cette année, en raison du courant je décide de me placer sur la gauche de la ligne pour ne pas me retrouver sur les rochers qui ferment la hanse de départ. Après quelques mètres, nous voici en pleines mers à « surfer » sur des vagues de plus en plus grosses. Grand moment de solitude lorsqu’au moment de prendre ton appui tu te retrouve sur la crête de la vague et que ton bras s’enfonce dans le vide avant que de tomber littéralement… Sensation garantie, mieux qu’un grand 8 ! Bref, je sors de la machine à laver en 6e position à 1’ de la tête de course… Je pars sur le vélo en me disant que mes jambes ne vont pas du tout apprécier l’enchainement Half Sprint en moins de 5 jours mais curieusement elles répondent bien… je me fais tout de suite reprendre par Sébastien Rodriguez mais je décide d’attendre sagement la gatasse. Au pied de la bosse en m’annonce que la tête est à 45 ‘’ et j’ai en vue la moto ouvreuse. Je décide d’accélérer pour tenter de rentrer. Au sommet je ne suis plus qu’à 15’’, je fais la descente à bloc et je me retrouve en queue du groupe. Tout le monde est sagement à 4-5 mètre de S. Goulesque sorti en tête de l’eau et personne ne semble avoir envie de prendre d’initiative sur cette partie avec vent de face. Plutôt que d’attendre l’explication sur le parcours pédestre, je décide de prendre les commandes de la course. Je sors de ce petit groupe en essayant de les passer avec quelques kilomètres heure d’écart histoire que personne ne songe à m’emboiter le pas. Je prends une dizaines de mètres d’avance, seul S.Rodriguez a suivie mon accélération. Mais l’occasion est trop belle, quitte à exploser je fais la dernière bosse à bloc pour poser le vélo en tête.
Bon, premier à t2 c’est bien mais derrière il reste 5km … et c’est là que sa se complique. Après 2km je suis toujours 3eme mais je sais pertinemment que cela va revenir très fort, surtout si le drafting s’est une fois encore invité à la fête... Une fois les lotissements passés, le parcours présente moins de dénivelé, je relance l’allure mais je ne peux que limiter la casse par rapport aux meilleurs coureurs. Je termine finalement 7e de D3 et 10e au scratch sur plus de 520 partants …
Deux semaines plus tard, c’est la dernière étape de D3, entre temps je me suis laissé embrigader dans une aventure un peu farfelue par julien : L’iron médoc qui aura lieu… la semaine suivante.
Il a donc fallu refaire rapidement un microcycle de charge qui se termine par le triathlon de dignes avec la veille une reco intégrale de l’embrunman. Autant dire que mes jambes sont aux abonnées absentes. Voilà pour le contexte mais passons à la course.
Le départ est donné tôt le matin, comme toujours la D3 bénéficie d’un départ protégé. La natation se passe sans encombre, je sors du plan d’eau 9e à moins de 45’’ de la tête … J’effectue un départ rapide en vélo pour recoller immédiatement, c’est chose faite au 4e kilomètre, un groupe d’une dizaine de triathlètes se forme avec les principaux « acteurs » des étapes précédentes. A partir de là pour moi la course s’arrête. J’essaie à plusieurs reprises de sortir du groupe mais sans succès. Le drafting omniprésent me fait sortir de mes gonds… Vous connaissez mon naturel très calme, j’hurle sur tout le monde, j’essaye de montrer à l’arbitre les situations de drafting mais visiblement tout va bien…. Il y a quelques athlètes qui essayent d’être réglo mais d’autres qui profitent allégrement de la situation… Bref je rentre au parc 3e avec la tête de course. Et je continue à gueuler sur tous les drafteurs. Dès les premiers hectomètres, mes jambes ne sont vraiment pas aux rendez vous… Et à quoi bon persister pour une course avec un tel déroulement ?! Je termine en roue libre, finalement 12e de la D3 et 15e. scratch. Pas d’excuses à avoir mais pour moi une course sans importance vu son déroulement.