J-3 Dernière grosse sortie vélo avec au programme 2500m de D+ dont la montée de l'alpe afin de ne pas la découvrir pendant le tri.
Bilan, il faudra courir avec les jambes dures car les derniers kilomètres n'offrent aucun répit.
J-1 Dossard retiré, vélo monté y a plus qu'à...
Jour J, grand soleil et un peu de vent, la chaleur n'est pas pour me plaire mais il faudra faire avec, pas le choix.
14h le start retentit, je fais un bon départ et arrive à me placer dans le second groupe... Mais après 200m, malgré de bonnes sensations impossible de garder le rythme qui me paraissait pourtant à ma portée, au demi-tour je ne peux que constater les dégâts. A la sortie de l'eau je suis finalement 59 eme après un peu plus de 19 minutes, mais surprise en arrivant dans le parc il y a encore énormément de vélo, ce qui me remonte un peu le moral.
Commence alors l'épreuve dans laquelle j'espère avoir progressé : le vélo jusqu'au pied de l'alpe, j'ai l'impression de vivre une course avec drafting avec des pelotons de 20-30 triathlètes qui cherchent à s'abriter le plus possible du vent de face. Arrive alors le premier virage et le kilomètre 0 de la montée, je mets tout à gauche pour ne pas me fusiller les jambes. Dès les premiers lacets la chaleur se fait sentir, il faut bien gérer son hydratation pour ne pas subir de défaillance, je me fais pas mal doublé dans la première partie de l'ascension jusqu'à la garde mais je sais que la seconde partie est très importante pour faire un bon chrono. Une fois passé le village d'huez, je commence à me sentir bien, je remonte énormément de triathlètes qui se sont enflammés dans les premiers lacets et je dois dire que c'est assez grisant de sentir que l'on a bien gérer son effort !
T2, après 1h39 d'efforts dont 1h11 consacré aux 21 virages, j'enfile mes baskets et part pour la dernière épreuve, celle où j'ai le plus de doute sur mon état de forme.
Après 1 kilomètres parcouru, les jambes vont bien mais le ventre lui n'est pas content, l'eau ingurgité sur le vélo joue avec mon estomac. C'est assez frustrant de sentir ses jambes légères, et de voir son cœur qui tourne a 140 pulsations mais être planté à 12 km/h. finalement j'en termine en 2h38 en prenant la 163eme place sur 777 classés et la 20eme place de ma catégorie !
Avec un peu de recul, je pense que mes entrainements paye, je manque de fraicheur c'est sûr mais ma montée de l'alpe et notamment ma gestion me conforte dans mes choix, le second point positif
est que j'ai pris beaucoup de plaisir sur ce triathlon ce qui m'aura au moins permis d'évacuer la pression, le bilan de la journée est plus que positif ! Rendez-vous dans 3 semaines.
Photo : Copyright Corinne Deriot 