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11/05/2014

ça passe ou ça casse

posté à 17h51 dans "Saison 2014"

Nous y voici, triathlon de la cote bleu le 8 mai 2014.
Après une victoire sur le Xs relais avec mes coéquipiers du Vo3Max le matin, place l’après midi à la « vraie » course : la seconde étape du circuit D3 !
Nous sommes encore 6 équipes à pouvoir prétendre à la 3 e et 4 e place synonyme de qualification pour la demie finale , le combat promet d’être âpre quand on regarde les résultats de la première étape ou salon, dignes, vo3max et embrun se tiennent en moins de 5 places ( pour rappel, le classement se fait au cumul de place des trois premiers de chaque clubs ).
L’équipe est composé de Julien, Alan, Philipe, Abdallah et moi, nous rentrons ensemble dans le parc après que le déléguer de la ligue ai vérifié la conformité de nos tenues.
Dès l’entré dans le parc, premier « choc » pour moi, Aix envoi une équipe composé de pro (champion du monde longue distance notamment …), le moral en prend un coup mais l’objectif reste le même quelque soit la concurrence.

12h30 Nous voici sur la ligne de départ, je décide de me placer à l’extrême droite pour être à l’opposé des autres « leader » d’équipe qui semble se placer à gauche, non sans avoir une petite idée en tête…
Dès le départ donné, je tente de m’extirper du groupe, ma tactique semble parfaitement fonctionner puisque je parviens à prendre un mètre à tous les concurrents au départ ! J’espère que cette stratégie amènera les favoris à accélérer la natation ce qui créera des écarts rédhibitoire à T1…
Si ma stratégie a effectivement fonctionnée, j’en ai été le principal piégé. Après mon coup d’éclat au départ, j’ai été incapable de prendre le bon wagon, je sors donc dans le deuxième groupe, 6e mais à prés d’une minute du premier pack. Après une transition rapide je sors 8e du parc.
Le début du vélo est plutôt nerveux, les gros rouleurs (Jérémy M, Julian D, Olivier B) imprime le rythme, je tente de m’accrocher pour creuser les écarts et ne pas louper le bon pack. Je suis la dynamique de course jusqu’en haut du col de la gâtasse mais je sais que les gars devant ne se laisseront pas remonter. Après cette difficulté le parcours m’est beaucoup plus favorable mais après la descente sur saint julien je vois que les écarts sont figés. Il reste 5 km sur le vélo pour faire parler les watts… Je rentre en mode « bourrin », il n’y a plus de stratégie, je ne regarde plus ni mon compteur, ni mon cardio je tente simplement d’appuyer le plus fort possible pour creuser l’écart sur les bon coureurs et pour rentrer avec le minimum d’écart sur la tête de course à T2. Je boucle le parcours vélo en 29’, en 8e position D3.
La course à pied est composée d’une montée descente de 2km puis d’un aller retour sur le bord de mer en faux plat avec un passage dans le sable… Un parcours que je déteste n’ayons pas peur des mots, mais il va falloir le faire et surtout le faire vite ! Car d’après les infos que pascal m’a donné à T2, devant il n’y a que des concurrents de Vitrolles Aix Marseille …
J’effectue la montée au train, en espérant relancer lors de la descente. Au moment de basculer j’entends des pas derrière moi, le premier de salon me dépasse (ou plutôt me dépose). Je jette un coup d’œil à ma montre, je cours à 18km/h … et vu son allure je n’essaie même pas de m’accrocher.
Je commence à avoir de bonnes sensations après 2 km, le faux plat montant me permet de relancer le rythme et de garder en point de mire les concurrents devant moi. Gégé encore blessé est sur le bord de la route, un petit coup de « t’endort pas raph » et je relance immédiatement.
Une fois le demi tour effectué j’aperçois sur mes talons un coureur de dignes … Aie les deux dernier kilomètres vont être horrible une fois de plus. Je croise Abdallah et Philipe à la bagarre eux aussi… Pas le temps de s’encourager, on fera le bilan une fois la ligne franchie ! C’est à ce moment que le père d’Antoine m’encourage et me fait penser à ma foulée, merci à lui !
A partir de là, je ne sais pas exactement comment les choses s’enchainent, un coureur de Marseille me double alors que je rentre dans les 500 derniers mètres, je m’accroche, je regarde derrière moi, j’allonge au maximum ma foulée pour ne laisser aucune chance au concurrents derrière moi de revenir au sprint puis je passe la ligne, je m’affale sur une barrière puis je m’allonge épuisé… Je finirai finalement sous oxygène dans la tente infirmerie avec un bon gros coup de chaud…
Je termine 13e de la D3, 23e scratch (sur 586), l’équipe est 7e de l’étape et 6e au général.
Alors oui, cette fois si ce n’est pas passé ; Ni sur le plan de la stratégie perso, ni sur le résultat final de l’équipe ; Mais si on regarde bien, l’objectif collectif est atteint (première moitié du classement) et on n’a pas à en rougir car il y a des choses contre lesquelles on ne peut rien (comme par exemple les équipes D3 qui alignent des pros) ! Quand à ma course, bien que ma natation m’est empêché de refaire le même coup qu’à vitrolles, ma course à pied a été bien meilleure tant en terme de sensation que de chrono qu’à l’accoutumé, les séances de kiné semble porter leurs fruits ! De bonne augures pour l’half d’Aix dans moins de dix jours !

 


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